Ile de France
Ile de France
Cette race a été développée dans l’Île-de-France, une région qui entoure Paris.
Au début du XIXème siècle, un professeur de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort a eu l’idée de croiser une souche de Mérinos orientée sur la laine avec des reproducteurs Dishley, une race viandeuse d’origine anglaise.
Il a fallut 50 années de métissage pour obtenir une race stable. En effet, ce n’est que dans les années 60 que les éleveurs ont décidé d’adopter les outils modernes de la génétique pour améliorer leur sélection et parvenir à la race Île-de-France que nous connaissons aujourd’hui.
La troupe
L’élevage fut créé en 2000 : les brebis furent achetées à Philippe Vuilliot, dans l’Aisne. Ce dernier est un sélectionneur renommé. Il fait partie de l’élite des éleveurs français qui entretiennent les fondements de la race. Ces éleveurs améliorent également la race en achetant des béliers à d’autres sélectionneurs reconnus, tels que Didier Tallon, d’Île-de-France ou Jean-Louis Fournier, en Côte d’Or.
Actuellement, la troupe est composée de 26 brebis. Elles sont inscrites au livre généalogique de l’Association Wallonne des Eleveurs d’Ovins et de Caprins(AWEOC). L’agnelage débute en novembre et se termine à la mi-décembre : le taux de prolificité tourne aux alentours de 190 %.
Les agneaux sont sevrés à l’âge de 90 jours. 75 % des agnelles sont gardées : 30 % sont utilisées pour le renouvellement du troupeau et les 70 % restant sont vendues à d’autres éleveurs qui désirent améliorer la génétique de leur troupe. Seuls 20 % des agneaux sont conservés comme reproducteurs, pour être ensuite vendus comme béliers et être inscrits au livre généalogique de l’AWEOC. Le reste des agneaux et agnelles produits sont vendus en boucherie.
Aptitudes
La race Île-de-France possède une multitude de qualités :
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très bonne conformation
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vitesse de croissance élevée
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bonne prolificité
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grande aptitude au désaisonnement
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bonne valeur laitière
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laine de qualité
Elle possède une bonne souplesse d’adaptation, tant au niveau du mode d’élevage (bergerie, semi plein air et plein air) qu’au niveau du climat. Sa capacité de désaisonnement lui permet des agnelages d’automne, ainsi qu’une conduite en agnelage accélérée (3 agnelages en 2 ans).
Expositions et concours
La race comporte peu d’animaux indemnes de maedi-visna, une maladie des voies aériennes. Or, cette condition doit obligatoirement être remplie pour avoir accès à quelque rassemblement que ce soit. Nous ne pouvons donc participer qu’à des expositions de reproducteurs sur les sites de concours.
De même, sans un nombre suffisant d’animaux indemnes de maedi-visna et inscrits au livre généalogique AWEOC, il n’est pour l’instant pas possible de participer à des concours en Belgique.